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Le Maroc à l'honneur dans la littérature policière internationale


«L’inspecteur Dalil à Paris» était en finale du Grand Prix de Littérature Policière 2019 en France. Son auteur, Soufiane Chakkouche était le seul marocain parmi les cinq finalistes. Une consécration pour ce journaliste-écrivain fort prometteur.

Avec son 2e roman, «L’inspecteur Dalil à Paris» publié en février dernier chez Jigal Polar, Soufiane Chakkouche, 42 ans, joue déjà dans la cours des grands spécialistes du roman policier. Ce journaliste-écrivain était parmi les 5 finalistes qui venaient d’être sélectionnés pour la 71e édition du Grand Prix de Littérature Policière en France (GPLP). Ce prestigieux prix est finalement revenu à Richard Morgieve, dans la catégorie roman français, pour «Le Cherokee» publié chez Joëlle Losfeld, et Kent Anderson pour «Un soleil sans espoir» publié chez Calmann-Lévy dans la catégorie roman étranger.

Le premier est un monstre du polar en France et le second est un célèbre écrivain et scénariste américain.

Il faut savoir qu’à la base, le jury a dû passer sous sa loupe 4000 polars. Il n’en a gardé dans un premier temps 31 titres (17 romans français et 14 étrangers), puis 5 seulement -dont «L’inspecteur Dalil à Paris»- ont été retenus pour la finale.

En saluant les vainqueurs, Soufiane Chakkouche affirme que sa sélection parmi les finalistes est une belle preuve de reconnaissance. «C’est historique pour la littérature marocaine», tient-il à souligner.

En faisant voyager Dalil à Paris, dans son deuxième roman, après l’avoir fait faire ses premières armes à Casablanca dans le premier, Soufiane Chakkouche change non seulement de théâtre des opérations, mais aussi de style. Les techniques d’accroche du récit policier moderne le disputent dans les 192 pages de son polar aux tournures caustiques et sarcastiques, voire parfois « mystiques ».

Dalil et la petite voix critique qui l’accompagne partout, et qui a avis sur tout, à commencer par l’inspecteur marocain lui-même, propulsent le lecteur à l’intérieur d’une enquête mouvementée et palpitante du début jusqu’à sa fin.

«L’inspecteur Dalil à Paris» a été applaudi chaleureusement par les critiques qui qualifient, pour la plupart, le style de Soufiane Chakkouche d’atypique puisque sérieusement drôle. Pour commenter ce succès, qui se traduit aussi par de bonnes ventes en librairie en France, nous avons interviewé l’auteur dès la proclamation des résultats du GPLP.


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